Des collégiens plantent des arbres pour le bal des floraisons des abeilles

Article du Sud-Ouest sur le projet de plantation de sujets mellifères dans l’ère de butinage du rucher école.

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« Pour les abeilles, dans nos contrées, le bal des floraisons s’ouvre en janvier-février avec le noisetier et prend fin en septembre-octobre avec le lierre, ou l’arbousier. Mais avec le changement climatique et la modification de l’environnement, des ‘‘trous’’ de floraison apparaissent. Comment compenser ? » s’est-on demandé au Rucher école du Syndicat apicole de Gironde (1), chemin des Sources à Cestas, non loin du collège Cantelande.
L’après-midi du 22 février, au lieu d’aller nager, faire du volley, de la danse, neuf élèves écodélégués ou membres du Conseil de la vie collégienne ont apporté leur réponse en plantant 10 arbres mellifères : robiniers faux acacias, sophora japonica, arbres à miel, savonnier, tilleuls à grandes feuilles et à petites feuilles, frêne à fleurs, arbre de Judée, érable sycomore… Ils ont été fournis par le service espaces verts de la commune.

En outre, celle-ci soutient l’association par une subvention. C’est d’ailleurs une élue, Karine Silvestre, adjointe à l’environnement et maman d’une élève, Rose (en 3e), qui est à l’origine de cette après-midi, avec Valérie Dupont, membre du CA du Syndicat et du rucher, ainsi que de la commission espaces verts. Au collège, elles ont trouvé un écho enthousiaste auprès de Géraldine Carré, documentaliste, et Clémence Gueudelin, CPE.

« Plein de protéines »
« J’étais déjà venue au rucher et j’avais appris qu’à une époque, on noyait les abeilles pour récupérer le miel. » C’est ce qu’a réexpliqué après la plantation, Alain Mur, secrétaire adjoint, en faisant visiter le musée intégré au site. Juliette (6e) a été surprise d’apprendre que le pollen
était « plein de protéines ».
« 100 g de pollen d’abeille valent 500 g de viande rouge », confirme Florence Veuille, présidente du Rucher école, qui donne des cours aux adultes toute l’année.
« Les abeilles mangent, l’hiver, le nectar et le pollen qu’elles ont butiné sur les fleurs », ajoute Héloïse (6e). Ninon (4e) a retenu un chiffre : « Une ruche peut contenir jusqu’à 80 000 abeilles. » Quant à Philippe (3e), il avait une excellente raison de venir : « J’ai toujours aimé le miel. »
(1) sag33.com

 

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