Marie-Agnès Vibert, directrice adjointe de l’ONF, et Albert Maillet, directeur des Forêts et risques naturels, ont répondu positivement à plusieurs demandes clés de l’UNAF, visant à améliorer la note cadre de l’ONF de 2023 qui organise la présence des ruchers dans leurs forêts.
1. Augmentation du seuil de ruches autorisées
L’ONF a également accepté de relever le seuil de ruches autorisées de 30 ruches à 100 ruches par site, sans distinction entre ruchers d’hivernage et autres ruchers. Les ruchettes seront comptabilisées comme une demi-ruche, une avancée qui simplifie la gestion des apiculteurs tout en leur offrant une plus grande flexibilité.
2. Suppression des distances obligatoires entre ruchers
Après avoir mené des tests sur le terrain, l’ONF a constaté que les distances minimales entre ruchers n’étaient pas nécessaires. Ces restrictions seront donc supprimées dans les conventions, bien que l’ONF se réserve la possibilité de réintroduire cette mesure si des problèmes de cohabitation ou de gestion venaient à apparaître.
3. Clarification sur le renouvellement des autorisations et conventions
Concernant la durée des Autorisations d’Occupation Temporaire (AOT) qui concerne les petits producteurs jusqu’à 5 colonies, les responsables de l’ONF ont accepté de supprimer le principe du non-renouvellement de l’AOT. Pour les Conventions d’Occupation Temporaire (COT) de 5 ans, concernant les ruches de plus de 6 colonies, initialement limitées à un renouvellement unique, elles pourront désormais être recontractualisées pour plus longtemps, offrant ainsi une continuité d’accès aux apiculteurs.
L’UNAF poursuivra ses efforts pour défendre les intérêts des apiculteurs et apicultrices, et promouvoir une apiculture respectueuse de la biodiversité en milieu forestier.