Enquête 2024 sur l’impact du frelon asiatique en Nouvelle-Aquitaine

Une pression en baisse, mais toujours préoccupante

En 2024, 73 % des apiculteurs ont signalé une pression du frelon asiatique, contre 95 % en 2023. Cette baisse s’explique par des conditions météorologiques défavorables au frelon et des efforts de lutte intensifiés. Malgré tout, près de 5,7 % des colonies ont été perdues, entraînant un préjudice économique estimé à 524 000 euros.

Piégeage : une pratique établie

En 2024, 1,7 million de frelons ont été capturés, principalement au printemps et à l’automne. Le piégeage de printemps, visant les fondatrices, reste essentiel pour limiter la prolifération des nids, bien que des améliorations soient nécessaires pour éviter les captures d’autres insectes.

Destruction des nids : des efforts à renforcer

Malgré l’importance de cette action, 68 % des apiculteurs n’ont pas détecté de nids en 2024. Lorsqu’ils sont identifiés, la destruction repose souvent sur les apiculteurs eux-mêmes, avec un coût moyen de 128 euros par nid.

Appel à une meilleure coordination

L’enquête souligne le besoin de plans collectifs : seuls 12 % des répondants participent à des initiatives communes, et peu de communes disposent de stratégies structurées. Les collectivités locales ont un rôle clé à jouer en sensibilisant, soutenant financièrement et coordonnant les efforts.

Vers une lutte renforcée

Les résultats montrent une accalmie relative, mais la lutte contre le frelon asiatique reste cruciale. L’intensification du piégeage, la mise en place de plans collectifs et une meilleure coordination avec les collectivités sont indispensables pour protéger durablement les ruchers. Cette dynamique, initiée par le Syndicat de la Gironde, est un modèle à suivre dans d’autres régions.

Partagez cet article

Partager sur facebook
Partager sur linkedin
Partager sur twitter
Partager sur email

Autres articles