Depuis des décennies, les apiculteurs déplacent leurs ruches en fonction des miellées.
Cette pratique s’est amplement développée ces dernières années pour plusieurs raisons.
Elle a notamment permis :
De maintenir la production française et surtout de diversifier les miels afin de mieux répondre aux attentes des consommateurs.
D’amoindrir l’impact du bouleversement climatique sur les exploitations.
C’est dire si la transhumance est devenue indispensable pour de nombreuses exploitations apicoles. Avec la hausse considérable des prix des carburants, les apiculteurs vont éprouver cette année de très grandes difficultés à supporter cette charge supplémentaire, et la viabilité de nombreuses exploitations sera dès lors amplement remise en cause.
Cette crise pourrait aussi bien contribuer à la diminution de la production française, à cause de frais trop élevés rendant les transhumances difficiles voire impossible ; et à l’augmentation des prix de vente du miel dans les mêmes proportions.
Nos collègues slovènes ont sollicité une aide exceptionnelle des pouvoirs publics et ont obtenu une subvention de 5 euros par ruche. C’est une mesure simple et efficace.
Au nom de l’Union Nationale de l’Apiculture Française qui représente aujourd’hui plus de 20 000 adhérents et une très grande part des apiculteurs professionnels, nous demandons aux ministres de l’agriculture et de l’économie d’adopter une mesure similaire afin de soutenir les apiculteurs français, consolider la filière et garantir la production de miels de qualité et diversifiés.
Retrouvez l’intégralité du communiqué de presse :
CP Hausse des prix des carburants